MACINA Menahem

Je_

Je suis né d’une mère pauvre, sans mari et sans instruction, incapable de répondre aux questions, trop grandes pour moi et incompréhensibles pour elle, que je me posais sur les choses et les gens. La rue, d’abord, puis les pensionnats, furent mon école. J’y contractai la passion du savoir et celle des choses de Dieu telles qu’on les enseignait alors dans les établissements catholiques. Ce n’est qu’après des décennies de petits métiers alimentaires, que j’ai pu me consacrer à ma seule passion : l’histoire de la pensée religieuse. Retraité, j’écris des livres de vulgarisation sur ce thème.

 

Écrire_

Jusqu’aux années 1990, je ne pensais pas devenir auteur. Je me passionnais pour l’étude et l’analyse de ce que les autres écrivent, et je leur faisais confiance. Ce n’est qu’après avoir « beaucoup vu et beaucoup retenu » (La Fontaine) que j’ai mis mon grain de sel dans la recherche. Problème : je n’ai jamais pu choisir entre la littérature et l’Histoire. J’ai surtout publié des ouvrages d’étude, mais j’ai tout de même « commis » un roman (sous pseudonyme), et je continue à rédiger des poèmes et des nouvelles. Les lecteurs jugeront si les deux « casquettes » conviennent à ma tête qui se veut pensante.