SAUREL Damien

Je_

Assurément, un drôle d’animal. Un joyeux schizophrène. « Joyeux » ? oui, car je ne suis pas schizophrène cliniquement parlant et parce que le choc des contradictions, loin de me faire basculer dans la folie ou l’inconséquence, m’apparaît comme un stimulant intellectuel et moral. Plutôt éveillé au côté sombre des choses je préfère au final me moquer de mon regard désespéré sur le monde. En fait, je me moque de presque tout, mais avec sérieux.

 

Écrire_

J’écris pour incarner ma foi en l’Incarnation du Verbe. Si l’on devait graver dans le marbre une formule, qu’elle soit lapidaire ! Je pense donc avoir tout dit de l’acte d’écrire avec la première phrase quant au fond, et avec la seconde quant au style. Enfin, tout cela dans l’absolu…

En ce qui concerne mes goûts en littérature, ce qui pourra vous éclairer sur ma schizophrénie, là encore, plutôt qu’un long discours, autant vous donner le palmarès des astres des lettres selon moi :

 

– pour le roman, Les Possédés de Dostoïevski,

– pour le théâtre, Hamlet de Shakespeare,

– pour la nouvelle, Le Horla de Maupassant,

– pour la poésie, Le Bateau ivre de Rimbaud,

– pour la science-fiction, Trullion : Alastor 2262 de Jack Vance,

– pour la fantasy, Les aventures de Fitz Chevalerie de Robin Hobb,

– pour les journaux, Les Rayonnements d’Ernst Jünger,

– pour les essais, Baudelaire et l’expérience du gouffre de Benjamin Fondane,

– pour les récits, Mes pontons de Louis Garneray.

 

Il ne me reste plus qu’à faire aussi bien qu’un de ces neuf-là dans un de ces neuf genres… ou d’inventer un nouveau genre, alors ?